Le projet Blair witch

le-projet-blair-witch-the-blair-witch-project-28-07-1999-30-07-1999-2-g

À l’état brut

Qui ne s’est jamais trouvé dans la solitude d’une forêt en fin d’automne, avec, à la nuit précoce, l’obscurité profonde et d’apparence hostile, les bruits des arbres et des animaux, la crainte de s’être égaré (qui peut aller jusqu’à la panique), le sentiment d’être dans un univers différent du sage ordonnancement de la ville ? Quelle que soit la qualité des films de vampires, des Alien voire des Freddy, bien qu’on sache qu’il puisse exister des psychopathes comme dans Le silence des agneaux ou Vendredi 13, on n’a, sauf exception, qu’une connaissance très cérébrale de cette peur…c’est une peur qu’on se crée… Pas une de celles que l’on ressent en ré-éprouvant des terreurs – ou plutôt des angoisses – déjà approchées…

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J’ajoute à ce message précédent – dont je ne retire pas un iota, bien sûr – que ce  Projet blair witch est un miracle revigorant de la magie du cinématographe : il n’est pas besoin toujours de trucages compliqués, d’effets spéciaux sophistiqués, de développements numériques, de maquillages hallucinants pour faire jaillir la terreur et l’ancrer durablement.

Après tout, le langage cinématographique s’est nourri, dès l’origine de la litote, du raccourci, du symbole et n’a jamais négligé l’allusion.

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