À pied, à cheval et en voiture

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Cowl n’est bon que bref !

Je suis bien conscient de faire un peu d’iconoclasme en déposant un message sur une œuvrette aussi totalement insignifiante que ce A pied, à cheval et en voiture qui connut pourtant un assez franc succès, de son temps, puisqu’il connut une suite intitulée finement (!!) A pied, à cheval et en spoutnik. (Eh oui, chers amis, votre vieil oncle Impétueux est assez antique pour avoir, du haut de ses dix ans, contemplé ces pierres de touche de la qualité cinématographique !)

Mais c’est son insignifiance même et sa bonhomie qui sauvent ce gentil petit film, si typique de la France paisible des années Cinquante, et de l’évidente mutation qui s’accomplit sous les yeux de Léon Martin (Noël-Noël), brave comptable et piéton de Paris qui, pour marier sa fille Mireille(Sophie Daumier) étudiante en pharmacie – c’est l’époque où l’ascenseur social marche à plein régime – amoureuse d’un bel (ce qui est fréquent) – et bon (ce qui est plus rare) – jeune homme de bonne famille riche (Gil Vidal) se voit contraint d’acheter une automobile, au grand dam de son voisin et ami, Noël Roquevert qui a juré de n’acquérir jamais cet engin du diable.

C’est bon enfant et tendre, Jean-Paul Belmondo et Jean-Pierre Cassel, débutants, y sont excellents en camarades de fac de Mireille, Darry Cowl y prouve définitivement qu’il est étincelant lorsqu’il n’a qu’une scène de bravoure (un vendeur de bagnoles d’occasion qui refile n’importe quoi au brave Martin) et tout ça se termine le mieux du monde…

 

 

 

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