Le faucon maltais

Iconoclasme

Ce n’est pas du fait d’un mouvement d’humeur et d’un agacement conjoncturel que je vais jeter mon pavé dans la mare (restons modeste ! mon caillou dans la flaque d’eau) à propos de ce Faucon maltais révérencieusement cité comme un film important, voire comme un chef d’œuvre et un archétype du film noir américain des années Quarante.

J’ai vu jadis le film au cinéma, et hier, c’était ma deuxième vision DVD en l’espace de dix-huit mois. On ne peut donc dire que c’est une de ces découvertes ratées, de celles qui créent une déception à la mesure des espérances ressenties. Et à chaque fois, je m’ennuie assez, je trouve l’intrigue tordue, voire chichiteuse, inutilement compliquée et lourdingue, le rythme paresseux, les acteurs empruntés – en premier lieu Peter Lorre en petite pédale méchante et craintive, mais aussi Mary Astor, sexy comme une endive et complètement incrédible en méchante fille -.

nt_87868Finalement, je me demande si le seul – mais double – mérite du film n’est pas d’avoir été la première réalisation de John Huston et le rôle qui a donné à Humphrey Bogart ses galons de grande vedette.

C’est déjà énorme ; cela étant, j’aimerais assez avoir d’autres avis …

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