Les druides ont bien du mérite.
Ne jamais oublier qu’Éric Rohmer a de tout temps été habité par la Littérature. Deux échecs au concours d’entrée à l’École Normale Supérieure (Ulm), un à l’agrégation de Lettres classiques. Se souvenir que chacun des six films de ses Comédies et proverbes (de La femme de l’aviateur – 1981 – à L’ami de mon amie –1987 -) est illustré par un aphorisme (quelquefois inventé ou détourné) issu de la plume d’un grand écrivain. Et qu’il a réalisé quatre escapades dans des adaptations littéraires. L’une est très réussie : La marquise d’O d’après Heinrich von Kleist en 1976, une autre très singulière, confondante et, à mes yeux, absolument ennuyeuse, Perceval le Gallois inspirée de Chrétien de Troyes en 1978, une autre encore, fascinante, L’Anglaise et le Duc en 2001, d’après les mémoires de Grace Elliott, maîtresse du duc d’Orléans, avec ses décors en images d’Épinal. Read the rest of this entry »