Archive for the ‘Billets d’humeur’ Category

Exposition Kubrick à la Cinémathèque

vendredi, mai 6th, 2011

Passionnant !

Cette superbe exposition, depuis 2004, tourne dans le monde entier (Francfort, Melbourne, Munich, Gand, Rome) . Tous ceux qui aiment le cinéma se doivent d’aller la voir ! (suite…)

Le changement fait rage

mardi, mars 10th, 2009

Tire, tire l’aiguille, ma fille !

Dès qu’un film a passé vingt ans – ce qui n’est pas une très grande vieillesse, on en conviendra – on note, en le revoyant des tas de pettits détails singuliers qui paraissent prendre aujourd’hui un tour plus rapide : il est bien vrai que le changement s’accélère, qu’il y a quinze ans seulement, il n’y avait pas de téléphone portable (c’était seulement le début de ces ébauches appelées be-bop : vous en souvenez-vous ?), que les policiers portaient des casquettes plates, et non pas des casquettes à l’américaine comme aujourd’hui, alors que pendant des décennies, ils avaient arboré des képis, que la physionomie des bagnoles a changé… (suite…)

Faisons un rêve (au théâtre)

dimanche, février 1st, 2009

Fuyez ça !

Invité avec un groupe d’amis charmants, à qui je ne peux rien refuser, alléché par la perspective du coquetèle chic qui allait suivre la représentation et (tout de même) un peu curieux de ce que pouvaient donner les mots hyperguityens de ce monument de l’œuvre de Guitry, j’ai condescendu à me rendre, avant-hier au joli théâtre Édouard VII en surmontant tant bien que mal mon aversion de la scène, du côté cour, du côté jardin, des sièges inconfortables et des climatisations défaillantes. (suite…)

À propos de Paris

mercredi, mai 14th, 2008

Paris capitale, Paris capital.
 
On ne cesse de déplorer la disparition du Vieux Paris ; on n’a pas tort, bien sûr, mais lequel d’entre nous accepterait, précisément de vivre dans un de ces taudis si photogéniques, où l’on se serait à cinq ou six dans 50 mètres carrés, où le soleil n’entrait furtivement qu’au jour du solstice d’été à midi, où les cabinets étaient sur le palier, et où on se lavait grâce à une cuvette, dans la cuisine ? (suite…)

Peut-on tout apprécier ?

mercredi, février 13th, 2008

Les bornes du plaisir.

J’admets très volontiers être borné, limité, enclos dans des frontières ! Et ça ne me cause aucun complexe et aucun souci ! M’amusent tous ceux qui me disent « Comment ? Tu n’aimes pas les carottes ? Mais pourquoi ? Et puis les carottes, c’est très bon pour la santé, ça rend aimable, c’est délicieux, etc. »

Je n’ai pas goûté à une carotte depuis plus de cinquante ans. C’est comme ça.

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Sur le théâtre

vendredi, octobre 5th, 2007
Red stage curtain with arch entrance

Red stage curtain with arch entrance

Ringardise, ringardises du théâtre…

Quoi qu’on en dise et qu’on qu’on y fasse, cinéma et théâtre sont des mondes à part, moins connivents qu’adversaires, se méprisant et se jalousant tout à la fois dans une impossible concurrence. Et, à dire le vrai, à part quelques beaux Guitry (notamment Le Comédien) et Les enfants du Paradis, je ne vois pas beaucoup d’hommage à cet art ringard…

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Le cinéma a succédé au théâtre (et, à mes yeux, l’a totalement ringardisé) en s’affranchissant, certes, de nombre de ses contraintes et limites, mais aussi en utilisant ses recettes et en adaptant ses récits ? Les films tirés de pièces de théâtre sont légion ! Et ça va de Marius à Key Largo, de Douze hommes en colère à Cyrano de Bergerac… Et Dogville, alors ?…

On pourrait même dire, dans une certaine mesure, que tous les films tournés en huis clos utilisent l’espace fermé du théâtre ; cela n’en fait pas des films SUR le théâtre…

Pour répondre à un précédent message  : si je n’ai pas vu Tôa, je crois connaître assez l’œuvre de Guitry – et ses orientations – pour penser que le Maître, à l’arrivée du parlant plus que sceptique sur le Nouvel Art, a vite compris – sans jamais trop l’avouer, ou même se l’avouer (ç’aurait été une sorte de parricide) que le cadre théâtral était dépassé, et que la souplesse du cinéma, entre extérieurs, montage, jeu des lumières et des caméras, pérennité de l’enregistrement en sus, était la voie de l’avenir. (Même réflexe visionnaire chez Pagnol, d’ailleurs).

Mais nous allons pouvoir gloser de tout cela à l’envi puisque de gigantesques coffrets Guitry vont sortir avant la fin du mois, avec tout ce que nous aimons, films issus de pièces de théâtre (Faisons un rêve) ou merveilleuses compositions cinématographiques pures (Les perles de la Couronne)…

Mort de Jean-Claude Brialy

jeudi, mai 31st, 2007

Tristesse

J’ai eu, un temps de ma vie, le grand privilège d’être honoré de la sympathie de Jean-Claude Brialy : c’était un homme d’une courtoisie, d’une élégance, d’un raffinement extraordinaires. C’était un conteur exceptionnel, sachant mille anecdotes sur le milieu du spectacle et le milieu des Lettres depuis un siècle et contant ces anecdotes avec verve, rosserie quelquefois, mais sans méchanceté aucune. (suite…)

Allemagne année zéro

vendredi, janvier 19th, 2007

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Le chien enragé de l’Europe.

Allemagne année zéro est un grand film de Rossellini,, mais peut ouvrir aujourd’hui une réflexion sur l’image de l’Allemagne après son écroulement de 1945… (suite…)

Le droit de critique

mardi, novembre 21st, 2006

image1Nos temps sont doux !

Ceux qui appartiennent  à ce qu’on a appelé la « génération morale » estiment  que les attaques doivent être mesurées et aussi peu souvent que possible violentes, et moins encore polémiques. (suite…)

Kubrick est grand !

jeudi, septembre 7th, 2006

Capable de tout !

Si je ne me sens pas encore assez en verve et en disposition d’esprit favorable pour indiquer pourquoi je tiens, pour ma part, Eyes Wide Shut pour le sommet de l’oeuvre si admirable en tous points de Stanley Kubrick, j’ai tout de même très envie de river leur clou à ceux qui pensent que Kubrick cherche à laisser des messages. (suite…)