Vénéneux, sophistiqué, artificiel.
Bizarre de constater combien Michel Deville, qui a eu du succès, de la notoriété et même davantage dans le quatrième quart du siècle dernier, qui avait du talent et qui explorait une veine légère, funambulesque, sensuelle et même souvent érotique, d’un esprit très français, très libertin, a disparu complétement des mémoires. Je crois que c’est bien dommage alors même que je n’ai jamais été un absolu thuriféraire de ses productions. Mais au fait pourrait-on vraiment être admirateur sans limite de Crébillon ou de Nerciat et les mettre au même niveau que Diderot, par exemple, alors pourtant que l’on peut apprécier La nuit et le moment ou Félicia ou mes fredaines mais ne pas les placer au sommet de la littérature ?