La goualante des pauvres gens.
Le père de famille n’a pas été seulement le héros des temps modernes titre dont le décorait Charles Péguy. Je veux dire par là qu’il y a longtemps que ce pauvre bougre (dont je suis, ou plutôt, fus, mes petits étant devenus subrepticement grands) tire sa galère et subit sa géhenne. Tiens donc ! Ne vous rappelez-vous pas Le Roi Lear de notre ami Shakespeare avec les deux monstres Goneril et Regane ? puis Le père Goriot de notre autre ami Balzac, qui sacrifie ses sous, sa vie, sa santé pour ses deux pétasses de filles, Anastasie et Delphine ? Plus près de nous (mais ma recension n’était pas exclusive), David Golder de Julien Duvivier d’après un roman d’Irène Némirovsky ? La pesanteur de la condition de père. (suite…)