Zim boum-boum spatio-temporel.
On pourrait résumer le film en une courte phrase : scénario sommaire, mais réalisation réussie ; ce qui, d’ailleurs, pourrait illustrer parfaitement la carrière de James Cameron, réalisateur parfaitement capable de mettre en œuvre de grosses machines à succès, mais certainement jamais de leur donner un peu de respiration ni de force. Je ne suis pas le dernier à reconnaître que, dans la machine cinéma, est précieux ce genre d’artisans capables de tenir en haleine les spectateurs d’un multiplexe pendant la durée règlementaire (un peu moins de deux heures, sinon il sera plus compliqué d’étager l’architecture des séances, d’en placer dans la journée autant qu’on le souhaite et on vendra un peu moins, ou beaucoup moins de sodas, de chocolats glacés et de pop-corn).