La chatte sur un toit brûlant.
Merveilleux romancier désinvolte, dandy hédoniste et drogué, Roger Vailland avait été brisé par la révélation des crimes du stalinisme par Nikita Krouchtchev lors du XXème Congrès du Parti communiste soviétique en février 1956. C’est sans doute pour cela qu’il a changé radicalement l’orientation de ses romans, jusqu’alors bâtis sur l’idéologie de la lutte des classes. Avec La loi, qui reçut le Prix Goncourt en 1957, il substituait les rapports féodaux aux rapports sociaux modernes. Et c’est naturellement qu’il situait son intrigue dans une région européenne où l’archaïsme féodal pesait encore. (suite…)