Égarements des cœurs et des corps.
Il y avait deux raisons pour moi, d’aller voir ce drôle de film incertain. La première, bien anecdotique, c’est que nous avons vécu, en famille, huit années, de 1975 à 1983, au 22ème étage d’une des tours de cet ensemble immobilier des Olympiades, dont tous les immeubles portaient le nom d’une des cités qui avaient reçu les Jeux Olympiques. La nôtre était la tour Anvers (JO de 1920) et, hormis des appartements de fonction en province, nous n’avons jamais eu de plus agréable résidence. Notre appartement, vaste et bien composé était orienté Nord-Ouest, ce qui permettait à la fois une vue sur l’immensité et la beauté de Paris et sur des couchers de soleil somptueux ; je pensais donc que nous allions, 35 ans plus tard, revenir un peu dans un quartier très apprécié.