Tout s’achète et tout se vend.
Il y a eu, au début des années 80, une mode assez singulière et qui me semble, comme toutes les modes, être passée de mode : celle d’associer sur l’écran un couple d’acteurs à la dégaine et aux tempéraments opposés. Cela ne faisait d’ailleurs que reprendre d’anciennes recettes, qui vont de Don Quichotte et Sancho Pança à Laurel et Hardy. Mais donc, à foison, surgissement de films où un grand balaise bien doté par la nature (et souvent chéri de ces dames) et un gringalet lunaire ou grognon cohabitent. Éliminons vite les pochades répétitives de Francis Veber avec Gérard Depardieu et Pierre Richard (La chèvre ou Les fugitifs), aventures exotiques ou ensoleillées toutes bâties sur le même schéma (puisque ça marche !). (suite…)