Pourquoi pas ?
Dès que j’ai saisi que le film se passait dans le lieu de vie du Gard appelé Le Coral, dirigé par Claude Sigala, une très vague petite musique de souvenir s’est mise à fredonner dans ma tête. Et comme Wikipédia est bien pratique pour réparer les trous d’une vieille mémoire, je n’ai pas eu beaucoup de mal à replonger dans la très poisseuse affaire du Coral, survenue en 1982. Une salle histoire de ballets bleus, roses ou multicolores dans ce lieu de vie. Sans doute, peut-être, une histoire montée de toutes pièces pour discréditer plusieurs politiques – et en premier lieu le mirobolant Jack Lang – une histoire qui a fait plus ou moins pschitt mais qui a tout de même valu à Sigala trois ans de prison dont un avec sursis, réduits en appel à trente mois avec sursis. Le plus vraisemblable, d’après ce que j’ai compris est que, dans la mouvance des théories libertaires issues du détestable Mai 68, il régnait dans l’établissement une totale liberté sexuelle. (suite…)