La mort qui rode.
C’est encore une histoire de fatalité, ou peu s’en faut. Un jeune voyou, Bowie Bowers (Farley Granger) qui a écopé de cinq ans de prison pour assassinat, s’évade avec deux truands chevronnés, le borgne Chicamaw Mobley (Howard Da Silva), qui est un peu psychopathe et Henry T-Dub Mansfield (Jay C. Flippen), un peu davantage subtil. Bowie n’a pas une grande vocation pour le monde du gangstérisme, mais il ne voit pas bien ce qu’il pourrait faire d’autre et d’ailleurs ses deux compagnons lui rappellent qu’ils l’ont distingué au bagne et choisi pour l’évasion afin qu’il les accompagne désormais dans leurs mauvais coups. Les trois hommes se réfugient chez Mobley (Will Wright), frère de Chicamaw et père de la jeune Keechie (Cathy O’Donnel). Arrive ce qui doit arriver : Bowie et Keechie se plaisent et vont lier leurs destins (comme on dit dans les romans de gare).