Robinet d’eau tiède.
C’est du cinéma qui ne laisse pas la moindre trace ; qui n’en a laissé aucune, d’ailleurs, depuis 2002 où le film est petitement sorti sur les écrans et dont on a peine à croire que quelqu’un, moins de vingt ans plus tard, puisse se souvenir. Et pourtant j’ai regardé ça sur un DVD édité en Russie où il y a donc eu des gogos pour s’y laisser prendre. Et pourtant aussi Décalage horaire n’a pas été tourné par un obscur débutant juste sorti de la FEMIS, n’a pas été interprété par deux jeunes comédiens balbutiants à peine issus du Conservatoire de Chalon-sur-Saône (ou de Pampérigouste, si l’on préfère). (suite…)