Papillon d’amour.
Sans le porter aux nues (assez loin de ça) je ne me suis pas ennuyé en regardant Le vampire a soif, nourri de pelouses anglaises bien taillées et de personnages – maîtres et serviteurs – extrêmement bien élevés (ce qui est merveilleusement reposant, dans les temps barbares que nous vivons). Cela dit, il est nécessaire de prendre garde au titre racoleur et d’imaginer qu’interviendront dans le cours du film les démoniaques buveurs de sang maudits dont tous les amateurs sont férus. Il y a une certaine originalité, qui mixe plusieurs mythes ou orientations, qui est un peu traitée par dessous la jambe mais qui a le mérite de renouveler un tout petit peu le discours obligé. (suite…)