Le pays où on n’arrive jamais
Je ne vais pas hésiter à m’autociter ici ; ce n’est pas très élégant mais ça m’évitera de me paraphraser et à écrire moins bien ce que j’avais dit en chroniquant De l’amour, charmant film de 1964 réalisé par Jean Aurel et inspiré à Jacques Laurent par l’étude où Stendhal élabore son célèbre concept de cristallisation.
« Jacques Laurent, muni de tous les dons et d’un des plus solides tempéraments de romancier qui se puisse, hédoniste à convictions et de conviction qui pour s’offrir le luxe de vivre comme il l’entend, mais aussi pour financer ses danseuses – en fait des revues insolentes et désengagées – Arts ou, surtout La Parisienne s’invente une nouvelle identité et s’intitulant Cécil Saint-Laurent recueille un des plus fantastiques succès de librairie des années Cinquante avec toute la série des Caroline chérie, dont l’adaptation à l’écran fera la gloire de Martine Carol. »