Joie de vivre.
Revu hier En suivant la flotte, et un peu déçu de cette re-vision qui me conforte dans la préférence que je porte à Top hat ; l’anecdote n’est ni plus ni moins invraisemblable – et n’a pas, non plus, d’ailleurs, la moindre importance – mais elle est un peu tarabiscotée (issue d’une pièce à succès), ce qui n’est pas précisément recommandé dans ce genre de films où la linéarité de l’histoire va de pair avec l’éblouissement que l’on doit ressentir de la conjugaison de la musique et de la danse et ne réclame donc pas la moindre complexité.
Si Ginger Rogers et Fred Astaire sont toujours des danseurs éblouissants que dans le film de l’année précédente, et si la mise en scène de Mark Sandrich les sert avec la même efficacité, je trouve que la musique – du même Irving Berlin est assez au dessous de celle qu’il avait réalisée pour Top hat.
Ce ne sont que des réserves de broutille, tout de même ! Jeunes gens qui désirez savoir ce que pouvait être la joie de vivre il y a soixante-dix ans, jetez-vous là-dessus !