Exorcisme et messes noires

La malédiction du coffret (suite)

Si j’avais pu trouver quelques bribes (ou brimborions) d’intérêt pour La comtesse noire (dont un autre titre, tout de grâce extrême et de raffinement est Les avaleuses), cet Exorcisme fait retomber le niveau du coffret maudit (dont, si je puis dire, je boirais le calice jusqu’à la lie !) au pitoyable niveau de L’amour dans les prisons des femmes…(voir ces titres qui doivent flamboyer bien haut dans la mémoire des cinéphiles…pour qu’ils n’y aillent pas voir : j’ai déjà donné !).

Prétexte à des séquences porno plutôt soft, mais néanmoins bien complaisantes, Exorcisme donne surtout à Franco l’occasion de se mettre lui-même en scène et d’incarner un prêtre suspendu, psychopathe et richissime (un grand château, un confortable appartement dans l’Ile Saint-Louis) qui se voue à l’extermination des créatures d’une effrayante lubricité qui se donnent le mot pour surgir devant ses yeux scandalisés.

Donc, il tue sans désemparer pour extraire le Démon de leurs corps voluptueux : il éventre de malheureuses gourgandines avec la même satisfaction puérile que le fils du Mandarin du Lotus bleu – une des premières Aventures de Tintin – qui prétend, muni de son grand sabre Lao-Tseu l’a dit: « Il faut trouver la voie ! ». Moi, je l’ai trouvée. Il faut donc que vous la trouviez aussi… Je vais d’abord vous couper la tête. Ensuite vous connaîtrez la vérité !

Ce rapprochement fait, je vois mal qu’ajouter ; c’est nul, mais nul !

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