La malédiction du coffret (suite)
Prétexte à des séquences porno plutôt soft, mais néanmoins bien complaisantes, Exorcisme donne surtout à Franco l’occasion de se mettre lui-même en scène et d’incarner un prêtre suspendu, psychopathe et richissime (un grand château, un confortable appartement dans l’Ile Saint-Louis) qui se voue à l’extermination des créatures d’une effrayante lubricité qui se donnent le mot pour surgir devant ses yeux scandalisés.
Donc, il tue sans désemparer pour extraire le Démon de leurs corps voluptueux : il éventre de malheureuses gourgandines avec la même satisfaction puérile que le fils du Mandarin du Lotus bleu – une des premières Aventures de Tintin – qui prétend, muni de son grand sabre Lao-Tseu l’a dit: « Il faut trouver la voie ! ». Moi, je l’ai trouvée. Il faut donc que vous la trouviez aussi… Je vais d’abord vous couper la tête. Ensuite vous connaîtrez la vérité !
Ce rapprochement fait, je vois mal qu’ajouter ; c’est nul, mais nul !