J’ai rarement regardé quelque chose d’aussi nul, insignifiant, vulgaire et incompréhensible. Le sujet était en or et j’espérais retrouver un peu de l’esprit si fin, si subtil, si civilisé de la Mitteleuropa engloutie au milieu des années 30, qui survivait on ne savait comment…
On espère quelque chose qui offre un tout petit bout de la magie d’Arthur Schnitzler, de Stefan Zweig, de Robert Musil, de Leo Perutz… On tombe sur une cochonnerie infâme du même pire niveau que le Moulin rouge du fou furieux Baz Luhrmann.
Ni spirituel, ni intéressant, sans aucune qualité, sans rythme, Grand Budapest hôtel a eu, paraît-il, un certain succès. Qui va voir ce genre de bouses ?