Plum-pudding.
C’est vraiment très insuffisant, malgré la présence de Sean Connery et de Audrey Hepburn, vieillis, mais tendrement agréables, et c’est insuffisant du fait de la singulière idée bouffonne du scénario.
En voyant La rose et la flèche, j’ai davantage pensé aux Monty Python et à Terry Gilliam, notamment à Bandits bandits qu’aux merveilleuses Aventures de Robin des Bois de Michael Curtiz : ça confine à cet humour anglais très spécial, qui s’appelle le nonsensique et qui culmine dans Alice au pays des merveilles ; on peut aimer, comme, dit-on, on peut aimer le gigot sauce à la menthe et les fish and chips, mais il faut avoir un assez curieux sens du bizarre.
Ça passe comme une après-midi anglaise d’automne, c’est confortable et ennuyeux, parfaitement suranné, peu compréhensible au reste du monde, ça ressemble à une pluie tranquille et évidente.