La rose rouge

64398Quelle épouvante !

Je me trouvais hier soir en possession de ce que je savais ne pas être un trésor de ringardise bon-enfant mais de ce que j’espérais être un bon petit film de samedi soir, propice à éveiller en moi les souvenirs de ma tendre enfance et, de ci, de là, à me permettre de me livrer à une fine observation sur les mœurs surannées des Années Cinquante.

J’ose même ajouter que je rêvais pouvoir trouver à cet opus fossile assez de vertus pour me livrer, avec cette mauvaise fois qui est un de mes charmes, à un chant dithyrambique où j’aurais essayé de convaincre chacun qu’il s’agissait là d’une des plus belles pépites qui puissent se trouver dans une DVDthèque.

la-rose-rouge_10004_42037Hélas, j’ai vite dû déchanter et me rallier au point de vue général  ! Ce n’est pas parce qu’on reconnaît ici et là quelques silhouettes encore bien juvéniles (Françoise Arnoul, Jean-Roger Caussimon) ou déjà nettement plus capiteuses (Dora Doll) ou hystériques (Louis de Funès) qu’on a un film amusant et sans prétention ; c’est vraiment d’une médiocrité encore pire que le pitoyable Branquignol vu il y a peu.

Comment nos parents ou grands-parents pouvaient-ils se contenter de ces bêtises ? Sans doute de la même façon que leurs petits-fils vont voir La tour Montparnasse infernale ou Les Clefs de bagnole

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