Le corbeau (d’Edgar Poë)

Humour de galopin.

Je ne m’attendais pas à ce genre de film ambigu, où, dans des décors habituels de films d’épouvante classiques, avec des éclairages traditionnels et les évidences codées imposées par le genre, on fait surgir un humour de galopin plus que les envolées lyriques et romanesques de mes chers Dracula et Loup-Garou…

J’aurais dû, avant d’acheter le DVD (je me rassure : moins d’un euro !) me persuader exactement des limites de ce genre de film ce qui m’aurait permis ainsi à lui trouver des mérites… ce à quoi je ne parviens pas, ou à peine, comptant pour rien les roulements d’yeux de Vincent Price et les mimiques exaspérantes de Peter Lorre (et pour moins encore la timidité tête-à-claques du très jeune Jack Nicholson, fils filmique du dernier nommé…).

the-raven-1Je sauverai de ce qui n’est pas désastreux, mais bien ennuyeux plutôt, et qui fait duperie sur la marchandise (parce qu’enfin ! Edgar Poë !) le jeu canaille de Boris Karloff et la vipérine, cynique, répugnante veulerie de Hazel Court ; c’est bien maigre !

Et si je ne suis qu’un amateur modéré de La petite boutique des horreurs, j’avais été émerveillé par Le masque de la Mort Rouge, également adapté de Poë, mais dans une symphonie de couleurs et d’angoisses…

Bon ! Je m’en remettrai !

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