Les deux papas

Moyen métrage gentillet.

Vraiment, et à tous points de vue, un petit film de complément, un moyen métrage de 40 minutes, gentil, sans prétention, plein de bons sentiments et d’une bonhomie rafraîchissante…

Non, pas la moindre ambiguïté dans les relations des deux petits industriels qui fabriquent la ceinture Libellule (qui redonne aux corps qui se laissent aller une taille de guêpe – si je puis m’exprimer ainsi). Ce sont deux amis et rien ne dit, d’ailleurs, il me semble, que ce ne sont pas deux frères, ou deux cousins. César (Jim Gerald) et Achille (Louis Florencie) passent leurs soirée au bistrot du coin et à entretenir modestement des gourgandines lorsque leur tombe du ciel un enfant abandonné et un billet de loterie.

miniature.phpIls retrouvent la maman et gagnent un gros lot. Ils marieront leur protégée (Dolly Davis) à leur chef comptable, Marcel (Jean-Louis Allibert) et ainsi garderont dans leur foyer de vieux célibataires le petit enfant qui les a fait s’émerveiller. C’est bête comme chou, mais beaucoup moins prétentieux que Trois hommes et un couffin qui fut, hélas, avec 10 millions d’entrées, le plus grand succès français de 1985.

C’est gentil, mais sans beaucoup de malice. Ainsi ce procédé niais et facile qui consiste à interrompre une séquence sur un mot et à en ouvrir une autre sur ce même mot : le comptable Marcel s’époumone au téléphone Ne coupez pas ! ; et paf, on passe au bistro où les deux amis jouent aux cartes : Je coupe !. Fin de la partie : Laisse moi rigoler ! ; retour à la fabrique : Faut pas rigoler !. À la fabrique, la servante (Germaine Reuver) se frotte les mains : Je vais me faire une bonne soupe aux poireaux ; au café : j’aime pas les poireaux !.

On le voit, c’est un peu bas de caisse, quelquefois graveleux. Mais ça a le mérite de n’être pas bien long.

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