Mais où sont passées les gazelles ?
Lorsque l’on apprend que, sur la base d’une trame vague d’un certain E.A. Ellington, le scénario de Gilda a quasiment été écrit au jour le jour, dans une sorte d’improvisation fiévreuse, on comprend mieux son insatisfaction. On comprend mieux que, malgré l’originalité noire du scénario, on soit propulsé continuellement dans des chemins sans issue et dans des invraisemblances de comportement qui finissent par agacer. C’est bien dommage, parce que la première demi-heure du film est vraiment brillante, surprenante, qu’on ne discerne pas où le réalisateur veut vous conduire, ce qui est une des meilleures orientations du cinéma. Read the rest of this entry »