Heureuse découverte…
Mais comment se fait-il que ce délicieux Monicelli tardif (1986) soit si peu connu ? Tout à l’heure, désireux de rentabiliser un peu mon décodeur TNT, sur la chaîne NT1 je tombe presque par hasard sur ce film en qui, dès l’abord, je retrouve immédiatement la qualité (presque) identique de l’auteur du Pigeon et de Mes chers amis !!
J’exagère un peu : ça n’a tout de même pas la dimension, la stupéfiante noirceur de ces chefs-d’œuvre… mais outre d’y retrouver Blier et Noiret, voilà que s’installent Liv Ullmann, Stéfania Sandrelli et… Catherine Deneuve !!! rien que ça !
Comme souvent, histoire douce-amère de gens un peu las, qui jouent, crânent, survivent, se mentent pour ne pas couler, pour ne pas voir la gêne, la solitude, la mort, la folie, la vieillesse qui point… Comme toujours on frôle le chagrin et on finit par rire… sans être bien certain que ce rire durera….
Mais – j’y reviens ! – c’est bien là toute la force de la comédie italienne…
Vraiment, Monicelli est le grand cinéaste de l’amertume surmontée.