Sans arme, ni haine, ni violence

sanhnv2

Très ennuyeux

J’ai trouvé ça vraiment extrêmement mauvais, mal joué, mal dialogué, mal filmé, incohérent, et mon 1 ne vaut que pour l’idée de ré-exhumer la formidable histoire du casse de Nice et la personnalité baroque, excessive, ridicule, sympathique et flamboyante d’Albert Spaggiari.

Malgré l’exaspérant Francis Huster, qui parvient à crisper les spectateurs les mieux disposés, Les égoûts du paradis de José Giovanni, étaient plus intéressants, plus réalistes et plus distrayants.

La virtuosité de la bande, l’aplomb du cambriolage firent crouler de rire et de volupté vengeresse la France entière en 1976 (on ricane toujours, et sûrement pas à tort, lorsque les banquiers se font dévaliser) ; mais autant, dans le film de Giovanni l’hétérogénéité des provisoires complices était mise en valeur et étaient caractérisées les deux sources de cette bande – malfrats niçois et anciens d’Indochine – autant, dans ce machin compliqué, prétentieux à force de ne pas vouloir l’être, on a l’impression que c’est filmé pour un public sans repères, ni connaissances ; ce qui doit d’ailleurs être le cas.

Bref, c’est nul ; Rouve, qui n’est pas toujours exécrable (en tout cas, en Polnareff du pauvre, je l’avais trouvé assez rigolo dans Podium) est caricaturalement ennuyeux ; quant à Alice Taglioni, grand cheval superbement carrossé, il faut vraiment avoir beaucoup d’indulgence et de goût pour les formats hors normes pour lui trouver de la séduction. Dans la passable – un peu en deçà – Doublure, elle ne tenait pas le choc en face de la si charmante Virginie Ledoyen, moins spectaculaire, mais tellement plus piquante !

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