Serpico

Le camp du Bien.

J’ai trouvé ça, découvert hier, bien long et bien vertueux, sans flamme mais avec cette impeccable bonne conscience qui est un des plus ennuyeux tropismes du cinéma : il ne se passe rien d’autre que la célébration narcissique d’un flic assez banal qui se refuse à entrer dans les combines inhérentes à sa fonction.

Que ce sage pensum ait eu tant de notoriété aux époques indignées de la prospérité me laisse songeur… Je n’ai rien contre ce brave Sidney Lumet qui a réalisé un très bon film, au moins, La colline des hommes perdus et un drôle de truc assez déjanté, Une après-midi de chien, mais ce Serpico porte vraiment la marque gauchiste des années Soixante-Dix, rouflaquettes, cheveux longs et pattes d’éléphant…

Une grande déception…

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